Vos droits et démarches
-
Licenciement
-
Licenciement économique (8)
- Licenciement économique d'un seul salarié
- Licenciement économique de 2 à 9 salariés
- Licenciement économique de 10 salariés et plus
- Lettre de licenciement
- Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)
- Reclassement des salariés et priorité à la réembauche
- Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
- Licenciement économique nul, injustifié ou irrégulier
- Licenciement pour motif personnel (4)
- Généralités (2)
-
Licenciement économique (8)
Les salariés d'une entreprise en difficulté faisant l'objet d'une procédure collective (sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire) peuvent être licenciés. Les conditions du licenciement varient selon la situation des entreprises, dans les conditions suivantes :
Procédure de licenciement économique habituelle
Si l'entreprise met en place une procédure de sauvegarde, celle-ci peut prévoir des licenciements pour motif économique. Dans ce cas, tout licenciement est soumis à la procédure de licenciement habituelle.
Toutefois, si le plan de sauvegarde comporte la cession d'une ou plusieurs activités, les licenciements sont effectués en application de la procédure simplifiée.
Procédure simplifiée
Cas autorisant la procédure simplifiée
La procédure simplifiée en matière de licenciement économique est prévue en cas de redressement ou de liquidation judiciaire.
Elle prévoit différentes étapes, précisées ci-dessous, dont le non respect ouvre droit au versement au salarié de dommages et intérêts.
Validation d'un accord d'entreprise ou homologation d'un document de l'employeur
En fonction de la taille de l'entreprise et du nombre des licenciements envisagés, lorsqu'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) doit être mis en œuvre, un accord collectif majoritaire négocié au sein de l'entreprise peut déterminer les mesures prévues par celui-ci, ainsi que les modalités de consultation du comité d'entreprise (CE) et de mise en œuvre des licenciements. Il entre en vigueur après validation par la Direccte.
En l'absence d'accord, l'employeur doit fixer les mesures du PSE dans un document unilatéral après la dernière réunion du comité d'entreprise (CE). Les mesures prévues par ce document de l'employeur entrent en vigueur après homologation par la Direccte.
L'employeur n'est pas obligé d'engager des négociations en vue de valider un accord.
À savoir : tout licenciement prononcé en l'absence de validation ou d'homologation (ou après annulation de la validation/homologation) ouvre droit au versement au salarié d'une indemnité fixée au minimum aux 6 derniers mois de salaire.
Consultation des représentants du personnel
La consultation des représentants du personnel est obligatoirement effectuée avant tout licenciement.
En l'absence de représentants du personnel dans l'entreprise, c'est le représentant des salariés qui exerce leurs attributions en matière de licenciement économique. Il bénéficie du statut de salarié protégé.
Convocation à un entretien préalable
L'employeur convoque le salarié à un entretien préalable dans les règles habituelles prévues en cas de licenciement collectif.
L'employeur est tenu de proposer le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) durant l'entretien préalable.
Notification du licenciement
La notification des licenciements aux salariés est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, au minimum 2 jours après la date de l'entretien préalable. La lettre doit préciser le motif justifiant le licenciement (en faisant référence, par exemple, au jugement prévoyant les licenciements).
En plus sur l'aide à la création d'entreprise dans le Languedoc roussillon
- Entreprises en difficulté
Gestion - Finances